Bouger pour protéger son cœur : une heure d’activité physique en plus peut tout changer !
La fibrillation auriculaire est l’un des troubles du rythme cardiaque les plus fréquents. Elle touche des millions d’adultes dans le monde et augmente les risques d’AVC, d’insuffisance cardiaque et de complications graves. Une étude récente menée par NYU Langone Health révèle pourtant une solution simple et accessible : bouger un peu plus chaque semaine.
Qu’est-ce que la fibrillation auriculaire ?
La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque qui provoque des battements irréguliers et souvent rapides dans les oreillettes du cœur. Ce dysfonctionnement peut entraîner une mauvaise circulation sanguine, des caillots, des AVC et d’autres maladies cardiovasculaires. Aux États-Unis, on estime qu’environ 5 % des adultes sont concernés.
Une étude inédite sur des données réelles d’activité
Des chercheurs ont analysé les données de plus de 6 000 adultes volontaires équipés de bracelets connectés Fitbit, dans le cadre du programme national « All of Us ». Ils ont observé l’activité physique des participants pendant un an, puis leur santé cardiaque pendant les cinq années suivantes.
L’originalité de cette étude tient dans l’utilisation de données objectives, mesurées en continu, plutôt que de simples questionnaires déclaratifs.
Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
- Une heure supplémentaire d’activité physique par semaine réduit le risque de fibrillation auriculaire de 11 %.
- Entre 2,5 et 5 heures d’activité physique hebdomadaire : le risque chute de 60 %.
- Au-delà de 5 heures par semaine : jusqu’à 65 % de réduction du risque.
Les bénéfices concernent une large gamme d’activités : marche rapide, jardinage, ménage actif, natation, danse… pas besoin d’être un sportif professionnel pour protéger son cœur.
Une prévention simple, pour tous
L’étude montre que les personnes les plus sédentaires sont celles qui tirent le plus grand bénéfice d’un petit effort. Même 10 à 15 minutes de mouvement par jour peuvent faire une réelle différence.
L’activité physique devient ainsi un outil de prévention accessible, peu coûteux et efficace, sans effet secondaire.
Les limites de l’étude
Les chercheurs reconnaissent que leur échantillon est encore peu représentatif : majoritairement féminin, blanc, et diplômé. De futures recherches intégreront des profils plus variés et testeront aussi l’effet de l’heure de la journée à laquelle l’activité est pratiquée.
Néanmoins, cette étude confirme le potentiel des objets connectés comme outil scientifique fiable pour suivre l’impact de l’activité physique sur la santé.
Conclusion
Quelques heures d’activité physique par semaine peuvent prévenir une pathologie cardiaque majeure. Le message est clair : chaque minute compte. En intégrant un peu de mouvement dans nos routines quotidiennes, nous faisons un pas important pour la santé de notre cœur… et de notre vie.